Le cosaque remonta alors à cheval et s'éloigna au galop, laissant le malheureux officier, plus mutilé que jamais, enseveli sous les cadavres de ceux qui s'étaient battus pour le dévisager.
regretta de n'être pas mort.
Il prit les vêtements les plus chauds des cosaques morts près de lui, et, sa toilette terminée, il avait tout à fait l'air d'un kalmouck. Deux chevaux étaient restés près des cadavres de leurs maîtres, il en prit un pour son usage et tua l'autre pour son repas.
... et il lui offrit de faire la route avec lui. L'offre fut acceptée et tous deux se mirent en chemin.
Castagnette ralentit un peu l'allure de son cheval, et, se trouvant à trois pas en arrière de son compagnon de voyage, il prit une hache qu'il avait trouvée pendue à l'arçon de sa selle, et vlan !... d'un seul coup il fendit le crâne du cosaque. Le malheureux tomba le nez sur le cou de sa monture, puis par terre.
sous les murs de Viucennes?
ces enfants pour laisser à la foule le temps d'entrer.
a Que voulez-vous ? » cria le capitaine par le trou de la serrure.
En entendant cette voix qui leur indiquait que la porte était gardée, quelques badauds commencèrent à
réfléchir, et remontèrent l'escalier avec plus d'empressement encore qu'ils ne l'avaient descendu. « Nous venons au nom du Gouvernement pour nous emparer des poudres...
Castagnette s'enfonça dans la poudre jusqu'au menton; sa pipe, qu'il tenait entre les dents, projetait à chaque bouffée des lueurs étranges sur son masque d'argent couvert de pierreries; chaque aspiration, en ranimant le foyer de cette terrible pipe, faisait briller, comme une apparition de l'autre monde, cette tête
de métal qui rentrait aussitôt dans l'obscurité.
A cette vue, les plus braves sentirent leurs jambes trembler et leur langue se glacer.
Qu'est-ce que tu fais là ? — Je prends un bain de poudre pour ma santé. Quand vous êtes venu, j'allais le réchauffer en y laissant tomber ma pipe. — Pas de bêtise!... Tiens-la bien, au contraire. Lève-toi avec précaution et suis-moi. — Je suis bien fâché de vous désobéir, mon général, mais cela m'est impossible, vu que j'ai les deux jambes cassées.
le maréchal Ney, et lui demanda la permission de le suivre en amateur.
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