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Sonntag, 27. September 2020

Germinal par Emile Zola illustré par Jules Férat, deuxième partie

 

Les autres, sur le trottoir, le traitèrent le vendu.

Un monsieur à cheval déboucha.

Est-ce que tu te fous du monde? cria Etienne.

Une foule grouillante emplissait peu à peu la clairière.

Monsieur, c'est une révolte.

Chaval l'écoutait les poings détendus.


Elle agonisait dans l'air d'asphyxie.

Catherine n'avait plus conscience de ses mouvements.

L'enfant apparaissait derrière les tourbillons de buée.


Elle s'etait plantée devant son homme.

Il demeura de longues minutes comme assommé.

Lucie et Jeannese serrèrent contre Madame Hennebeau.

Un homme à cheval parut, chayachant ceux qui ne se rangeaient pas assez vite.

Le cadavre de Maigrat faisait seul une tâche.

Etienne demeurait allongé sur son foin.

Au petit jour, il retrouva la sentinelle sur le terri.


Alors, debout, le prêtre parla longuement.

Veux-tu boire, nom de Dieu! s'écria Chaval.

Jeanlin sauta sur les épaules du soldat.

Ils déposèrent le fusil contre son flanc.

Des deux mains, elle relevait ses jupes.

Stupide, la Maheudese baissa.

Dès qu'il parut, des grognements coururent.



A l'aide d'allumettes, il put se rendre compte de l'état de cuvelage.

Avec son vilebrequin, Souvarine desserra les vis.

A mesure qu'il enfoçait, il entendait grandir le hurlement.

Alors, sur le terri ébranlé, Souvarine se leva.

Brusquement une trombe de feu sortit du boyau.

Ils virent une masse lutter pour les rejoindre.

Il tomba la face broyée.

Non! non! Pas ça...là-bas, écoute!

Plusieurs cadavres étaient déja alignés par terre.

Presque tous marchaient isolés.


 

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