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Samstag, 1. Juni 2024

HECTOR MALOT: EN FAMILLE, ILLUSTRATIONS DE HENRI LANOS, Tome 2

 XXI

Cependant ce ne fut pas précisément de ce voyage qu'elle rêva, mais plutôt de festins: dans une cuisine haute et grande comme une cathédrale, une armée de petits marmitons blancs, de tournure diabolique, s'empressait autour de tables immenses et d'un brasier infernal: les uns cassaient des oeufs que d'autres battaient et qui montaient, montaient en mousse neigeuse; et de tous ces oeufs, ceux-ci gros comme des melons, ceux-là à peine gros comme des pois, ils confectionnaient des plats extraordinaires, si bien qu'ils semblaient avoir pour but d'arranger ces oeufs de toutes les manières connues, sans en oublier une seule: à la coque, au fromage, au beurre noir, aux tomates, brouillés, pochés, à la crème, au gratin, en omelettes variées, au jambon, au lard, aux pommes de terre, aux rognons, aux confitures, au rhum qui flambait avec des lueurs d'éclairs; et à côté de ceux-là d'autres plus importants, et qui incontestablement étaient des chefs, mélangeaient d'autres oeufs à des pâtes pour en faire des pâtisseries, des soufflés, des pièces montées.

 

...mais simplement dans une carrière du taillis où campaient les nomades qui traversaient le village, et où par conséquent ni un feu, ni de la fumée ne devaient attirer l'attention de personne.


 De la ficelle qu'elle avait achetée pour ses espadrilles, il restait un bon bout; elle n'eut qu'à dépenser un sou pour des hameçons; et avec des crins de cheval qu'elle ramassa devant la forge, ses lignes furent suffisantes pour pêcher plusieurs sortes de poissons, sinon les plus beaux de l'entaille qu'elle voyait, dans l'eau claire, passer dédaigneux devant ses amorces trop simples, au moins quelques-uns des petits, moins difficiles, et qui pour elle étaient d'une grosseur bien suffisante.

 

XXII

 

Justement Rosalie était seule dans la cour, assise sous un pommier; en apercevant Perrine elle vint à la barrière d'un air à moitié fâché et à moitié content:

«Je croyais que vous vouliez, ne plus venir?

— J'ai été occupée.

— À quoi donc?»

Et quand elles eurent pris place en face l'une de l'autre, le dîner commença.
 
Et la chasse au marais qui va ouvrir; à ce moment l'aumuche servira pour sûr.

— Ah! mon Dieu.»

 

XXIII



Du haut de son perron, Talouel, qui la regardait venir, l'appela:

«Viens ici.»

 


Quand ils furent sortis du village, Guillaume, sans ralentir l'allure de son cheval, se tourna vers Perrine.

«C'est vrai que vous savez l'anglais? demanda-t-il.

— Oui.

— Vous allez avoir la chance de faire plaisir au patron.»

On entra et l'on monta au premier étage, où au milieu d'une vaste salle se trouvaient sur le plancher des grandes caisses en bois blanc, bariolées d'inscriptions de diverses couleurs avec les noms Matter et Platte, Manchester, répétés partout; sur une de ces caisses, les mécaniciens anglais étaient assis, et Perrine remarqua que pour le costume au moins ils avaient la tournure de gentlemen; complet de drap, épingle d'argent à la cravate, et cela lui donna à espérer qu'elle pourrait mieux les comprendre que s'ils étaient des ouvriers grossiers.


XXIV


Le lendemain matin, quand le sifflet de l'usine se fit entendre, elle alla frapper aux portes des deux monteurs, pour leur annoncer qu'il était l'heure de se lever; mais des ouvriers anglais n'obéissent pas plus au sifflet qu'à la sonnette, sur le continent au moins, et ce ne fut qu'après avoir fait une toilette que ne connaissent pas les Picards, et après avoir absorbé de nombreuses tasses de thé, avec de copieuses rôties bien beurrées, qu'ils se rendirent à leur travail, suivis de Perrine qui les avait discrètement attendus devant la porte, en se demandant s'ils en finiraient jamais, et si M. Vulfran ne serait pas à l'usine avant eux.

 

Quand, sa commission faite, elle se fut assise à une distance respectueuse de M. Vulfran, il lui tendit son journal: le Dundee News.

«Que dois-je lire? demanda-t-elle en le dépliant.

— Cherche la partie commerciale.»

 
«Est-ce que je dois vous donner la main? demanda-t-elle timidement.

— Mais certainement, mon enfant, comment me guiderais-tu sans cela? Avertis-moi aussi quand nous trouverons un obstacle sur notre chemin; surtout ne sois pas distraite.

 

XXV


En effet, le lendemain à la même heure que la veille, M. Vulfran entra dans l'atelier, amené par le directeur, mais Perrine ne put pas aller au-devant de lui, comme elle l'aurait voulu, car elle était à ce moment occupée à transmettre les instructions du chef monteur aux ouvriers qu'il avait réunis: maçons, charpentiers, forgerons, mécaniciens, et nettement, sans hésitations, sans répétitions, elle traduisait à chacun les indications qui lui étaient données, en même temps qu'elle répétait au chef monteur les questions ou les objections que les ouvriers français lui adressaient.


Comme la veille aussi, lorsque la séance de traduction fut terminée, il se fit conduire par elle à travers les cours de l'usine; mais cette fois ce fut en la questionnant:

«Tu m'as dit que tu avais perdu ta mère; combien y a-t-il de temps?

— Cinq semaines.

— À Paris?

— À Paris.

— Et ton père?

— Je l'ai perdu il y a six mois.»

 

Quand ils furent assis, elle continua son récit, qu'elle n'eut plus souci d'abréger, car elle voyait qu'il intéressait M. Vulfran.

 

XXVI


...et en attendant la tombée de la nuit, elle passa la soirée en dehors de l'aumuche, assise dans les roseaux à l'endroit où la vue courait librement sur l'entaille et ses rives. 

 

Elle le suivit; arrivé sous la véranda, il alla s'asseoir à califourchon sur une chaise, et d'un signe de main appela Perrine devant lui.

«Qu'est-ce que tu as fait à Saint-Pipoy?»

 

...tu vas aller à la caisse où l'on te remettra une fiche pour que tu prennes, chez Mme Lachaise, ce qu'il te faut en vêtements, linge de corps, chapeau, chaussures.»

 

XXVII


C'était place de l'Église que Mme Lachaise avait son magasin, incontestablement le plus beau, le plus coquet de Maraucourt, avec une montre d'étoffes, de rubans, de lingerie, de chapeaux, de bijoux, de parfumerie qui éveillait les désirs, allumait les convoitises des coquettes du pays, et leur faisait dépenser là leurs gains, comme les pères et les maris dépensaient les leurs au cabaret.

 

M. Vulfran la fit venir dans son cabinet, ce fut un visage sévère qui la déconcerta, car bien que les yeux qui se tournèrent vers elle à son entrée fussent sans regards, elle ne put se méprendre sur l'expression de cette physionomie qu'elle connaissait pour l'avoir longuement observée.


Quand elle fut arrivée au bout de son histoire, il lui posa la main sur les cheveux:

«Allons, tu es une brave fille, dit-il, et je vois avec plaisir qu'on pourra faire quelque chose de toi. Maintenant va dans ton bureau et occupe ton temps comme tu voudras; à trois heures nous sortirons.»

 

XXVIII


Ce jour-là ils commencèrent la visite par Flexelles, qui est un gros village, où sont établis les ateliers du peignage du lin et du chanvre; et en arrivant dans l'usine, M. Vulfran, au lieu de se faire conduire au bureau du directeur, voulut entrer, appuyé sur l'épaule de Perrine, dans un immense hangar où l'on était en train d'emmagasiner des ballots de chanvre qu'on déchargeait des wagons qui les avaient apportés.

 

Comme toujours, la voiture, une fois que M. Vulfran en était descendu, avait été conduite à l'ombre d'un gros tremble; et au lieu de rester auprès du cheval pour le garder, Guillaume l'avait attaché à un banc pour aller se promener dans le village, comptant bien être de retour avant son maître, qui ne saurait rien de sa fugue. Mais, au lieu d'une rapide promenade, il était entré dans un cabaret avec un camarade qui lui avait fait oublier l'heure, si bien que lorsque M. Vulfran était revenu pour monter en voiture, il n'avait trouvé personne.

 

«Bon, dit-il, tu peux être tranquille, quand Guillaume viendra demander à rentrer, il aura affaire à moi.»

 

XXIX


Le soir au souper, cette question: «Que s'est-il passé à Saint- Pipoy avec Guillaume?» lui fut de nouveau posée par Fabry et par Mombleux, car il n'était personne de la maison qui ne sût qu'elle avait ramené M. Vulfran, et elle recommença le récit qu'elle avait déjà fait à Talouel; alors ils déclarèrent que l'ivrogne n'avait que ce qu'il méritait.

 

De nouveau ils se mirent à rire, et pendant que Zénobie changeait les assiettes pour le dessert ils gardèrent un silence prudent; mais lorsqu'elle fut sortie, ils reprirent leur entretien comme s'ils n'admettaient pas que cette petite qui mangeait silencieusement dans son coin pût en deviner les dessous qu'ils brouillaient à dessein.

 

Elle passa une partie de la nuit à agiter ces questions, mais quand à la fin la fatigue la coucha sur son oreiller, elle n'en avait vu que les difficultés sans leur trouver une seule réponse rassurante.

 

XXX


«Qu'est-ce que c'est que cette lettre?» demanda M. Vulfran.

Elle prit la lettre qu'il lui tendait et jeta les yeux dessus; s'il avait pu la voir, il aurait constaté qu'elle pâlissait et que ses mains tremblaient.

«C'est une lettre en anglais datée de Dakka du 29 mai.

— La signature?» Elle la retourna:

«Le père Fildes.



À ce moment sa porte s'ouvrit de nouveau, doucement poussée, et Talouel entra à pas glissés, les yeux fixés sur le pupitre où la lettre et son commencement de traduction se trouvaient étalés.

«Eh bien, cette traduction de la lettre de Dakka, ça marche-t-il?

 



XXXI


Enfin elle était terminée, la terrible lettre, et tout de suite après le dernier mot écrit, sons même traduire la formule de politesse de la fin, elle ramassa les feuillets et se rendit vivement auprès de M. Vulfran, qu'elle trouva marchant d'un bout à l'autre de son cabinet en comptant les pas, autant pour ne pas aller donner contre la muraille que pour tromper son impatience.

 


Ce fut seulement après être sortis du village où sur leur passage se manifesta la même curiosité que la veille, et quand ils roulèrent doucement à travers les prairies où la fenaison était dans son plein, que M. Vulfran, jusque-là silencieux, prit la parole, au grand émoi de Perrine qui eût bien voulu retarder encore le moment de cette explication si grosse de dangers pour elle, semblait-il.

«Tu m'as dit que M. Théodore et M. Talouel étaient venus dans ton bureau.

— Oui, monsieur.

— Que te voulaient-ils?»

 

XXXII


Le soir, la tournée des usines achevée, au lieu de revenir aux bureaux comme c'était la coutume, M. Vulfran dit à Perrine de le conduire directement au château; et pour la première fois elle franchit la magnifique grille dorée, chef-d'oeuvre de serrurerie, qu'un roi n'avait pu se donner à l'une des dernières expositions, racontait-on, mais que le riche industriel n'avait pas trouvée trop chère pour sa maison de campagne.

 

 

«Bastien m'a dit de me mettre à la disposition de mademoiselle.»

Une femme de chambre en toilette claire, coiffée d'un bonnet de tulle, aux ordres de celle qui quelques jours avant couchait dans une hutte, sur un lit de roseaux, au milieu d'un marais, avec les rats et les grenouilles! il lui fallut un certain temps pour se reconnaître.

«C'est ce portrait… votre fils… vous son père…»

Il resta un moment ne comprenant pas, attendant, puis avec un accent que la compassion attendrissait:

«Et tu as pensé au tien?

— Oui, monsieur…, oui, monsieur.

— Pauvre petite!»

 

XXXIII

 

Quelle surprise le lendemain matin, quand, en entrant dans le cabinet de leur oncle pour le dépouillement du courrier, les deux neveux, toujours en retard, virent Perrine installée à sa table comme si elle ne devait pas en démarrer!

Assurément elle s'appliquait à écouter Mlle Belhomme sans distraction, même quand il fallait la suivre dans l'explication des règles de «l'accord des adjectifs considérés dans leurs rapports avec les substantifs», ou celle du participe passé dans les verbes actifs, passifs, neutres, pronominaux, soit essentiels, soit accidentels, et dans les verbes impersonnels; mais combien plus encore ses yeux de gazelle trahissaient-ils d'intérêt, quand elle pouvait amener l'entretien sur M. Vulfran, et particulièrement sur certains points inconnus d'elle, ou mal connus par les histoires de Rosalie, qui n'étaient jamais très précises, ou par les propos de Fabry et de Mombleux, énigmatiques à dessein, avec les lacunes, les sous-entendus de gens qui parlent, pour eux, non pour ceux qui peuvent les écouter, et même avec le souci que ceux-là ne les comprennent point!

...Voilà pourquoi je vous recommande la plus grande circonspection. Parlez aussi peu que possible. Et toutes les fois que vous serez interrogée de façon à ce que vous deviez malgré tout répondre, ne dites que des choses insignifiantes ou vagues; dans la vie bien souvent on a plus d'intérêt à s'effacer qu'à briller, et à se faire prendre pour une fille un peu bête plutôt que pour une trop intelligente: c'est votre cas, et moins vous paraîtrez intelligente, plus vous le serez.


XXXIV 

 



Perrine tira le verrou, et vivement Mme Bretoneux se glissa dans la chambre, tandis que Perrine pressait le bouton de la lumière électrique.

«Couchez-vous, dit Mme Bretoneux, nous serons mieux pour causer.»

 

 «Je vais dire à mon frère, reprit Mme Bretoneux, qu'il doit vous commander chez une couturière d'Amiens dont je lui donnerai l'adresse, la robe et le costume qui vous sont indispensables, et de plus, chez une bonne lingère, un trousseau complet. Fiez-vous- en à moi, vous aurez quelque chose de joli, qui à chaque instant, je l'espère au moins, me rappellera à votre souvenir. Là-dessus dormez bien, et n'oubliez rien de ce que je vous ai dit.»

 

XXXV


 



— Mais si vous la connaissiez, vous pourriez peut-être vous intéresser à elle, vous attacher à elle…

— Jamais; rien qu'en pensant à elle et à sa mère, je suis pris d'indignation.


 

 

— Pardonnez-moi, dit-elle la voix brisée par les larmes qui l'étouffaient, certainement j'aurais dû me taire.

— Tu l'aurais dû d'autant mieux que ce que tu as dit était inutile.»

 

XXXVI

 

Mais ce ne fut pas une lettre qui arriva, ce fut le banquier lui- même.

 

Mais M. Vulfran paraissait ne pas écouter: affaissé dans son fauteuil, écroulé sur lui-même, la tête penchée en avant reposant sur sa poitrine, il ne donnait aucun signe de vie, et Perrine affolée, éperdue, suffoquée, se demandait s'il était mort.


Quand elle l'eut conduit dans son cabinet, il la renvoya:

«Explique pourquoi je veux être seul, dit-il, que personne n'entre, que personne ne me parle.»

 

 XXXVII

 


Comme Bastien l'avait annoncé, toute la famille partit après le déjeuner; mais jusqu'au soir Perrine resta dans sa chambre sans que M. Vulfran la fit appeler; ce fut seulement un peu avant le coucher que Bastien vint lui dire que le patron la prévenait de se tenir prête à l'accompagner le lendemain matin à l'heure habituelle.


Tout à coup, il mit ses deux mains sur son visage, et d'une voix forte, avec la conscience d'être seul, ou plutôt sans conscience de l'endroit où il était et de ceux qui pouvaient l'entendre, il dit:

«Mon Dieu, mon Dieu, vous vous êtes retiré de moi. Qu'ai-je donc fait pour que vous m'abandonniez?»

 

XXXVIII

 


Une après-midi qu'ils revenaient de la tournée des usines, et qu'ils approchaient de Maraucourt, au trot endormi du vieux cheval, une sonnerie de clairon passa dans la brise.

«Arrête, dit M. Vulfran, il semble qu'on sonne au feu.»

 

Alors M. Vulfran descendit de voiture, et guidé par Perrine traversa les groupes. Comme ils approchaient de l'entrée de la maison, Fabry, le casque en tête, car il commandait les pompiers de l'usine, vint à eux.

«Nous sommes maîtres du feu, dit-il, mais la maison est entièrement brûlée, et ce qui est plus grave, plusieurs enfants, cinq ou six peut-être, ont péri; un est enseveli sous les décombres, deux ont été asphyxiés; les trois autres, on ne sait pas.



Cette fois ce fut la main de M. Vulfran qui dit à Perrine qu'il voulait sortir.

Elle rouvrit la porte, et ils redescendirent, tandis qu'un murmure de voix les accompagnait.

Ce fut seulement dans la rue que M. Vulfran prit la parole:

«Tu as voulu me faire connaître la chambrée dans laquelle tu as couché la première nuit de ton arrivée ici?

— J'ai voulu que vous connaissiez une des nombreuses chambrées de Maraucourt, et des autres villages où couche tout un monde de vos ouvriers: hommes, femmes, enfants, pensant que quand vous auriez, respiré leur air empoisonné pendant une minute seulement, vous voudriez faire rechercher combien de pauvres gens il tue.»

 

XXXIX

 

À la place où elle avait passé la fin de sa journée, assise tristement à la lisière du petit bois qui couronne la colline, tâchant de se rendre compte de ce qu'étaient le village et les usines étalés au-dessous d'elle dans la vallée, se trouvent maintenant des bâtiments en construction; un hôpital en bon air, en belle vue, qui dominera tout le pays et recevra les ouvriers des usines de M. Vulfran qui habitent ou n'habitent pas Maraucourt.
 
«Et toi, s'écria M. Vulfran se tournant vers Perrine qui tremblait de la tête aux pieds, ne me diras-tu pas pourquoi cette enfant ne s'est pas fait connaître, ne me l'expliqueras-tu pas, toi qui peux descendre dans le coeur d'une jeune fille…?»

Elle fit quelques pas vers lui.

Il continua:

«Pourquoi elle ne vient pas dans mes bras ouverts…?

— Mon Dieu!

— Ceux de son grand-père.»


 
 XL




Ils arrivèrent sur le perron, et une immense acclamation retentit; alors, comme cela avait été réglé, les délégués montèrent sur le perron, et le père Gathoye, qui était un vieux peigneur de chanvre, s'avança seul à quelques pas de ses camarades pour débiter sa harangue qu'on lui avait fait répéter dix fois depuis le matin:

Monsieur Vulfran, c'est pour vous féliciter que … c'est pour vous féliciter que …»



«Voilà ton ouvrage, dit-il, ces créations auxquelles, entraîné par la fièvre des affaires, je n'avais pas eu le temps du penser. Mais pour que cela dure et se développe, il te faut un mari digne de toi, qui travaille pour nous et pour tous. Nous ne lui demanderons pas autre chose. Et j'ai idée que nous pourrons rencontrer l'homme de bon coeur qu'il nous faut. Alors nous vivrons heureux… en famille.

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