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Dienstag, 27. Juli 2021

Sapho par Alphonse Daudet, Illustrations de Louis Montégut

Louis Montégut est un peintre, dessinateur, portraitiste et illustrateur français, né à Nîmes en 1855 et mort en 1906. Il devient dessinateur au journal La Chronique Parisienne, et illustre les textes rédigés par Alphonse Daudet, notamment Sapho : mœurs parisiennes,L’évangéliste, ou encore L’immortel. Il s’adonne donc au dessin d’architecture, aux portraits, aux caricatures, ou encore aux figures en pied. 

L’artiste fréquente de nombreux artistes de son temps. En 1883, ce dernier dresse le portrait de son cousin, Alphonse Daudet, écrivain et auteur dramatique français, figuré dans son cabinet de travail, en compagnie de son épouse, Julia Allard. Ce tableau est aujourd’hui présenté au Musée Carnavalet. 

Par ailleurs, le peintre s’est également attaché à figurer certaines scènes de vie à l’intérieur des prisons. Ses dessins d’après nature étaient destinés à faciliter la lecture de l’ouvrage intitulé Paris qui souffre, les prisons de Paris et les prisonniers, réalisé par Adolphe Guillot en 1890.  Il retrace la vie au cœur de l’univers carcéral. 

Bien que dévolu à la pratique du dessin, Louis Montégut reste indéniablement marqué par les courants artistiques de son temps. Le symbolisme est aussi bien présent au cœur de la littérature que dans la peinture. Initié par la publication des textes de Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, ou encore la publication des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire, ce mouvement, dans la littérature est généralement apparenté au Romantisme Gothique, avec lequel il partage certaines similitudes. Le terme de « symbolisme », issu du latin « Symbolim », signifiant symbole, désigne ce courant en faveur de la spiritualité, de l’imagination et des rêves. Il se place en opposition avec le naturalisme et le réalisme et s’absout des codes de représentation pré-établis par ces deux courants. Les artistes symbolistes choisissent de conférer à leurs œuvres des intentions métaphysiques, mystiques, empreintes de mystère. 


ALORS LUI  L'EMPORTA COMME UN ENFANT

 

CAUDAL SE  PENCHAIT DANS L'EMBRASURE DU CHALET


ELLE L'ATTENDAIT DEVANT LE CAFÉ OU IL LISAIT SES JOURNAUX

 

SUR LE MÊME BALCON,UN AUTRE COUPLE ROUCOULAIT

 

ELLE S'ÉTAIT COUCHÉE LASSE D'ATTENDRE ET DORMAIT

 

EN MÊME TEMPS QU'UNE LUEUR VIVE ÉCLAIRAIT LA CHAMBRE...AU FEU!...

 

IL LA TROUVAIT AU PIANO

 

IL S'Y ENTENDAIT, LE FÉNAT, A CES AVENTURES VILLAGEOISES

 

BONSOIR...COMMENT QU' CA VA?

 

ELLES S'EN SONT ALLÉES DANS LES ROSEAUX


LE PRÊTRE S'ÂRRÈTAIT, TONNAIT CONTRE L'IMPIÉTÉ DES PAYSANS

 

IL RENTRAIT S'ABRITER DANS UN CREUX DE ROCHE

 

ILS S'ÉTAIENT PRIS LES MAINS


 

ON ÉTAIT A TABLE QUAND ILS ARRIVERENT


LES HETTÉMA SE METTAIENT A ARROSER

 

QUE C'EST BON DE PIQUER UN CHIEN¨!

 

JEAN SE RETOURNA POUR VOIR CE TOURBILLON DE JEUNESSE

 

FERMÉ POUR CAUSE DE COLLAGE

 

ELLE S'ÉTAIT  JETTÉE PAR LA FENÊTRE

 

JEAN DONNA DES NOUVELLES

 

LA CHANTEUSE DEBOUT, ENROULÉE DANS UN DRAPEAU

 

AH¨! MON AMI, QUELLE GIFFLE

 

ELLE S'ACCROCHAIT A LUI

 

EST - CE VOUS GAUSSIN?

 

IL AVAIT FALLU LA PRENDRE A BRAS LE CORPS

 

MAIS, C'EST JOSEPH, SE DIT - IL!

 

ELLE L'EMPOIGNA A PLEIN BRAS

 

APRÈS UN LONG REGARD, IL S'EST ENFUI

 

IL S'ARRÊTA,  ÉCRASÉ, STUPIDE


























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