Henri Lanos né à Paris et mort le est un dessinateur, peintre, aquarelliste et illustrateur français.
Hector Henri Malot (* 20. Mai 1830 in La Bouille; † 18. Juli 1907 in Fontenay-sous-Bois) war ein französischer Schriftsteller.
Ce roman raconte l'histoire de la famille Régis, composée du père,
Charles Régis, de sa femme, Marianne, et de leurs enfants, Claire et
Pierre. Ils vivent modestement mais heureux dans leur petite maison à
Paris.
L'intrigue prend un tournant lorsque Charles décide de partir en voyage
d'affaires en Inde pour améliorer la situation financière de la famille.
Cependant, après son départ, la famille Régis est confrontée à de
nombreux défis et difficultés. La mère, Marianne, lutte pour subvenir
aux besoins de ses enfants tout en gardant l'espoir du retour de son
mari.
Pendant ce temps, Claire et Pierre doivent faire face aux épreuves de la
vie et grandir seuls sans la présence de leur père. Le roman explore
les thèmes de la famille, de l'amour, de la persévérance et de la
résilience face à l'adversité.
Parmi ces voitures, et assez loin de la barrière, on en voyait une d'aspect bizarre avec quelque chose de misérablement comique, sorte de roulotte de forains mais plus simple encore, formée d'un léger châssis tendu d'une grosse toile; avec un toit en carton bitumé, le tout porté sur quatre roues basses.
Elle revint à la tête de l'âne, et comme un mouvement se produisait, elle le retint de façon qu'il restât assez éloigné de la voiture de foin pour ne pas pouvoir l'atteindre.
Tout d'abord il se révolta, et voulut avancer quand même, mais elle lui parla doucement, le flatta, l'embrassa sur le nez; alors il abaissa ses longues oreilles avec une satisfaction manifeste et voulut bien se tenir tranquille.
N'ayant plus à s'occuper de lui, elle put s'amuser à regarder ce qui se passait autour d'elleLa barrière passée, Perrine tourna tout de suite à droite, comme Gras Double lui avait recommandé, conduisant Palikare par la bride. Le boulevard qu'elle suivait longeait le talus des fortifications, et dans l'herbe roussie, poussiéreuse, usée par plaques, des gens étaient couchés qui dormaient sur le dos ou sur le ventre, selon qu'ils étaient plus ou moins aguerris contre le soleil, tandis que d'autres s'étiraient les bras, leur sommeil interrompu, en attendant de le reprendre
«N'écrasez pas mes chiens, cria-t-il, approchez.»
Elle fit ce qu'il commandait.
«Qu'est-ce que vous voulez? demanda-t-il lorsqu'elle fut près de lui.
La nuit de la malade fut mauvaise: plusieurs fois, Perrine couchée prés d'elle, tout habillée sur la planche, avec un fichu roulé qui lui servait d'oreiller, dut se lever pour lui donner de l'eau qu'elle allait chercher au puits afin de l'avoir plus fraîche: elle étouffait et souffrait de la chaleur. Au contraire, à l'aube, le froid du matin, toujours vif sous le climat de Paris, la fit grelotter et Perrine dut l'envelopper dans son fichu, la seule couverture un peu chaude qui leur restât.
Cela lui donna l'idée de recueillir quelques-unes de ces fleurs, des giroflées rouges et violettes, des oeillets, et d'en faire des bouquets qu'elle placerait dans leur chambre d'où ils chasseraient la mauvaise odeur en même temps qu'ils l'égayeraient. Il semblait que ces fleurs n'appartenaient à personne, puisque Palikare pouvait les brouter si le coeur lui en disait; cependant elle n'osa pas en cueillir le plus petit rameau, sans le demander à Grain de Sel.
«Est-ce pour les vendre? répondit celui-ci.
— C'est pour en mettre quelques branches dans notre chambre.
Quelques curieux s'étaient aussitôt arrêtés et faisaient cercle autour d'eux; le premier rang étant comme toujours occupé par des porteurs de dépêches et des pâtissiers; chacun disait son mot et donnait son conseil sur les moyens à employer pour l'obliger à passer la porte.
«Qu'est-ce que c'est que ça? demanda-t-elle en la faisant sonner sur le marbre du comptoir.
— Vous voyez bien, c'est cinq francs.
— Qu'est-ce qui t'a dit d'essayer de me passer cette pièce?
— Personne; je vous demande une livre de pain pour mon dîner.
— Eh bien tu n'en auras pas de pain, et je t'engage à filer au plus vite si tu ne veux pas que je te fasse arrêter.»
Perrine n'était point en situation de tenir tête:
«Pourquoi m'arrêter? balbutia-t-elle.
— Parce que tu es une voleuse…
— Oh! madame.
— Qui veut me passer une pièce fausse. Vas-tu te sauver, voleuse, vagabonde. Attends un peu que j'appelle un sergent de ville.»
...elle arriva sans accident sur la grande route où elle reprit sa marche à pas pressés; les étoiles qui criblaient le ciel sans nuages avaient pâli, et du côté de l'orient une faible lueur éclairait les profondeurs de la nuit, annonçant l'approche du jour.
VIII
...cependant à la lueur d'un coup de foudre elle crut apercevoir, à une courte distance, une cabane à laquelle conduisait un mauvais chemin creusé de profondes ornières, elle se jeta dedans, au hasard.
«C'te galvaudeuse qui vient de Paris pour prendre l'ouvrage du monde.
— On te dit qu'on n'a besoin de personne,» continua la paysanne.
Alors elle voulut faire un dernier effort, entrer sous bois et y choisir une place où elle se coucherait pour son dernier sommeil, à l'abri des regards curieux. Un chemin de traverse s'ouvrait à une courte distance, elle le prit et, à une cinquantaine de mètres de la route, elle trouva une petite clairière herbée, dont la lisière était fleurie de belles digitales violettes. Elle s'assit à l'ombre d'une cépée de châtaignier, et, s'allongeant, elle posa sa tête sur son bras, comme elle faisait chaque soir pour s'endormir.
Une sensation chaude sur le visage la réveilla en sursaut, elle ouvrit les yeux, effrayée, et vit vaguement une grosse tête velue penchée sur elle.
Elle voulut se jeter de côté, mais un grand coup de langue appliqué en pleine figure la retint sur le gazon.
Si rapidement que cela se fut passé elle avait eu cependant le temps de se reconnaître: cette grosse tête velue était celle d'un âne; et, au milieu des grands coups de langue qu'il continuait à lui donner sur le visage et sur ses deux mains mises en avant, elle avait pu le regarder.
«Palikare!»
Et sans plus, abandonnant la clairière, elle se dirigea vers la route où se trouvait une petite charrette dételée dont les ridelles étaient garnies de peaux de lapin accrochées çà et là; vivement elle ouvrit un coffre d'où elle tira une miche de pain, un morceau de fromage, une bouteille, et rapporta le tout en courant.«Voilà. Je vas jusqu'à Creil, pas plus loin, en achetant mes marchandises dans les villages et les villes qui se trouvent sur ma route ou à peu près, Chantilly, Senlis; tu viendras avec moi, crie un peu, si tu en as la force: «Peaux de lapin, chiffons, ferraille à vendre».
Perrine fit ce qui lui était demandé.
XI
La Rouquerie ne se fâcha pas de ce refus au point de ne pas arranger avec son ami le coquetier le voyage en voiture jusqu'aux environs d'Amiens, et pendant toute une journée Perrine eut la satisfaction de rouler au trot de deux bons chevaux, couchée dans la paille, sous une bâche au lieu de peiner à pied sur cette longue route, que la comparaison de son bien-être présent avec les fatigues passées lui faisait paraître plus longue encore.
À la sortie de la gare, elle avait passé sur le pont d'une écluse, et maintenant elle marchait allègre, à travers de vertes prairies plantées de peupliers et de saules qu'interrompaient de temps en temps des marais, dans lesquels on apercevait à chaque pas des pêcheurs à la ligne penchés sur leur bouchon et entourés d'un attirail qui les faisait reconnaître tout de suite pour des amateurs endimanchés échappés de la ville. Aux marais succédaient des tourbières, et sur l'herbe roussie, s'alignaient des rangées de petits cubes noirs entassés géométriquement et marqués de lettres blanches ou de numéros qui étaient des tas de tourbe disposés pour sécher.
Elles achevaient leur repas quand le roulement d'une voiture légère se fit entendre sur la route, et presque aussitôt ralentit devant la haie.
«On dirait le phaéton de M. Vulfran,» s'écria Rosalie en se levant vivement.
XIII
... elle put s'allonger librement sur la mousse, ayant devant elle la vallée et tout le village qui en occupait le centre.
XIV
«Monsieur Vulfran, je vous présente mon respect, dit-il le chapeau à la main.
— Bonjour, Talouel.»
«Oh! la! la!
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