Mittwoch, 25. Juli 2018

Les Contes de Perrault, Illustrations de Gustave Doré, la deuxième partie


LA BELLE AU BOIS DORMANT

Cette bonne femme n’avait point ouï  parler des défenses que le roi avait faites de filer au fuseau.
« Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la princesse. – Je file, ma belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas...

Au bout de cent ans, le fils du roi qui régnait alors, et qui était d’une
autre famille que la princesse endormie, étant allé à la chasse de ce
côté-là, demanda ce que c’était que ces tours qu’il voyait au-dessus
d’un grand bois fort épais ; chacun lui répondit selon qu’il en avait
ouï parler. Les uns disaient que c’était un vieux château où il revenait
des esprits ; les autres que tous les sorciers de la contrée y faisaient
leur sabbat.


...il marche vers le château qu’il voyait au bout d’une grande avenue où  il  entra,...


...c’était un silence affreux, l’image de la mort s’y présentait  partout,  et  ce  n’était  que  des  corps  étendus  d’hommes  et d’animaux, qui paraissaient morts..


Il passe une grande cour pavée de marbre, il monte l’escalier, il entre  dans la salle des gardes qui étaient rangés en haie, la carabine sur l’épaule,  et  ronflant  de  leur  mieux.


...il entre dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu’il  eût  jamais  vu  :  une  princesse  qui  paraissait  avoir  quinze  ou  seize  ans,  et  dont  l’éclat  resplendissant  avait  quelque  chose  de  lumineux  et  de  divin.



LA BARBE BLEU
« ... Pour cette petite clef-ci, c’est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l’appartement bas : ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s’il vous arrive de l’ouvrir, il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère. »


Elles montèrent ensuite aux garde-meubles, où elles ne pouvaient assez admirer le nombre et la beauté des tapisseries, des lits, des sofas, des cabinets, des guéridons, des tables et des miroirs, où l’on se voyait depuis les pieds jusqu’à la tête, et dont les bordures, les unes de glace, les autres d’argent et de vermeil doré, étaient les plus belles et les plus magnifiques qu’on eût jamais vues.



...et aussitôt on vit entrer deux cavaliers qui, mettant l’épée à la main, coururent droit à la Barbe Bleue. Il ne reconnut que c’était les frères de sa femme, l’un dragon et l’autre
mousquetaire, de sorte qu’il s’enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu’ils l’attrapèrent avant qu’il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort.



PEAU D'ÂNE

 Les grands de l'État s'assemblèrent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier.

Le roi, qui s'était mis en tête ce bizarre projet, avait consulté un vieux druide.

 La jeune princesse, outrée d'une vive douleur, s'imagina rien d'autre chose que d'aller trouver la fée des Lilas, sa marraine.

Elle partit la même nuit dans un joli cabriolet attelé d'un gros mouton qui savait tous les chemins.

 La joie de se trouver si belle lui donna envie de se baigner, ce qu'elle exécuta.

Il vint des rois de tous les pays; les uns en chaise à porteurs, d?autres en cabriolet, de plus éloignés, montés sur des éléphants, sur des tigres, sur des aigles.


LES FÉES




Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner
à boire.




Die Märchen erzählende Grossmutter wurde in vielen Ausgaben von LES CONTES DE PERRAULT als Frontispiz verwendet, aber oft wurde das Bild auch an den Schluss einer Ausgabe gestellt.




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