Mittwoch, 29. Dezember 2021

LES MISÉRABLES par Victor Hugo, Dessins par Gustave Brion, Quatrième Partie

 L'IDYLLE RUE PLUMET
ET L'ÉPOPÉE RUE SAINT-DENIS


LIVRE PREMIER—QUELQUES PAGES D'HISTOIRE

 

L'un tirait de dessous sa blouse et remettait à l'autre un pistolet. Au moment de le lui remettre il s'apercevait que la transpiration de sa poitrine avait communiqué quelque, humidité à la poudre. Il amorçait le pistolet et ajoutaitde la poudre à celle qui était déjà dans le bassinet. Puis les deux hommes se quittaient.


LIVRE DEUXIÈME-ÉPONINE


Le lendemain, dès sept heures du matin, Marius revint à la masure, paya le terme et ce qu'il devait à mame Bougon, fit charger sur une charrette à bras ses livres, son lit, sa table, sa commode et ses deux chaises, et s'en alla sans laisser son adresse, ...


 
 
Il arriva une fois que les promenades solitaires de Marius le conduisirent à ce terrain près de cette eau. Ce jour-là, il y avait sur ce boulevard une rareté, un passant. Marius, vaguement frappé du charme presque sauvage du lieu, demanda à ce passant: — Comment se nomme cet endroit-ci?
Le passant répondit: - C'est le champ de l'Alouette.
 
 
 
 
Avant que le père Mabeuf, qui s'effarait aisémentet qui avait, comme nous avons dit, l'effroi
facile, eût pu répondre une syllabe, cet être, dont les mouvements avaient dansl'obscurité une sorte de brusquerie bizarre, avait décroché la chaîne, plongé et retiré le seau, et rempli l'arrosoir, et le bonhomme voyait cette apparition qui avait les pieds nus et une jupe en guenilles courir dans les plates-bandes en distribuant la vie autour d'elle.
 
 

LIVRE TROISIÈME-LA MAISON DE LA RUE PLUMET 



LA MAISON A SECRET

LA ROSE S'APERÇOIT QU'ELLE EST UNE MACHINE DE GUERRE


....s'il leur arrivait de descendre du haquet et de marcher, étaient saisis par une sorte d'unité inexorable
et devaient serpenter sur le sol avec la chaîne pour vertèbre à peu près comme le mille-pieds. A l'avant et à l'arrière de chaque voiture, deux hommes, armés de fusils, se tenaient debout, ayant chacun une des extrémités de la chaînesous son pied. Les carcans étaient carrés. La septième voiture,vaste fourgon à ridelles, mais sans capote, avait quatre roues et six chevaux,.....

 

LIVRE QUATRIÈME
SECOURS D'EN BAS PEUT ÊTRE SECOURS D'EN HAUT


 
Le vieillard avait reçu le choc, et l'avait rendu, et rendu si terriblement qu'en un clin d'oeil l'assaillant et l'assailli avaient changé de rôle.


Cosette s'arrêta terrifiée. A côté de son ombre, la lune découpait distinctement sur le gazon une autre ombre singulièrement effrayante et terrible, une ombre qui avait un chapeau rond. C'était comme l'ombre d'un homme qui eût été debout sur la lisière du massif à quelques pas en arrière de Cosette.


Elle souleva cette pierre qui était assez grosse. Il y avait dessous quelque chose qui ressemblait
à une lettre. C'était une enveloppe de papier blanc. Cosette s'en saisit; il n'y avait pas d'adresse d'un
côté, pas de cachet de l'autre. Cependant l'enveloppe, quoique ouverte, n'était point vide.



Elle lui prit une main et la posa sur son coeur. Il sentit le papier qui y était, il balbutia:
—Vous m'aimez donc?
Elle répondit d'une voix si basse que ce n'était plus qu'un souffle qu'on entendait à peine: —Tais-toi! tu le sais!
Et elle cacha sa tête rouge dansle sein du jeune homme superbe et enivré.
 

LIVRE SIXIÈME—LE PETIT GAVROCHE

...deux enfants de taille inégale, assez proprement vêtus, et encore plus petits que lui, paraissant l'un sept ans, l'autre cinq, tournèrent timidementle bec de canne et entrèrent dans la boutique en demandant
on ne saitquoi, la charité peut-être,...

Momacques, venez avec moi. —Oui, monsieur, fit l'aîné.
Et les deux enfants le suivirent comme ils auraient suivi un archevêque. Ils avaient cessé
de pleurer.


Et il reprit: —Mangez.
En même temps, il leur tendait à chacun un morceau de pain.


C'était un éléphant de quarante pieds de haut, construit en charpente et en maçonnerie, portant sur son dos sa tour qui ressemblait à une maison, jadis peint en vert par un badigeonneur quelconque, maintenant peint en noir par le ciel, la pluie et le temps. Dans cet angle désert et découvert de la place, le large front du colosse, sa trompe, ses défenses, sa tour, sa croupe énorme, ses quatre pieds pareils à des colonnes faisaient, la nuit, sur le ciel étoilé, une silhouette surprenante et terrible.

...saisit le petit de cinq ans à bras-le-corps et le planta au beau milieu de l'échelle, puis il se mit à
monter derrière lui en criant à l'aîné: -Je vas le pousser, tu vas le tirer.

Gavroche dérangea un peu les pierres qui assujettissaient le grillage par devant, les deux
pans du treillage qui retombaient l'un sur l'autre s'écartèrent.
—Mômes, à quatre pattes! dit Gavroche. Il fit entrer avec précaution ses hôtes dans la
cage, puis il y entra après eux, en rampant, rapprocha les pierres et referma hermétiquement
l'ouverture.



Ils attachèrent par un bout aux tronçons des barreaux de la cheminée qu'ils venaient de tordre la corde que Brujon avait filée dans son cachot, lancèrent l'autre bout par-dessus le mur de ronde, franchirent d'un bond l'abîme, se cramponnèrent au chevron du mur, l'enjambèrent, se laissèrent glisser l'un après l'autre le long de la corde sur un petit toit qui touche à la maison des bains, ramenèrent leur corde à eux, sautèrent dans la cour des bains, la traversèrent, poussèrent le vasistas du portier, auprès duquel pendait son cordon, tirèrent le cordon, ouvrirent la porte cochère, et se trouvèrent dans la rue.


La corde qu'il avait était trop courte. Il attendait là, pâle, épuisé, désespéré de tout l'espoir qu'il avait eu, encore couvert par la nuit, mais se disant que le jour allait venir, épouvanté de l'idée d'entendre avant quelques instants sonner à l'horloge voisine de Saint-Paul quatre heures, heure où l'on viendrait relever
la sentinelle et où on la trouverait endormie sous le toit percé, regardant avec stupeur, à une profondeur terrible, à la lueur des réverbères, le pavé mouillé et noir, ce pavé désiré et effroyable qui était la mort et qui était la liberté.


Les chaînes, ces bras pendants, et les carcans, ces mains ouvertes, prenaient ces misérables par le cou. On les rivait, et on les laissait là. La chaîne étant trop courte, ils ne pouvaient se coucher. Ils restaient immobiles dans cette cave, dans cette nuit, sous cette poutre, presque pendus, obligés à des efforts
inouïs pour atteindre au pain ou à la cruche, la voûte sur la tête, la boue jusqu'à mi-jambe, leurs excréments coulant sur leurs jarrets, écartelés de fatigue, ployant aux hanches et aux genoux, s'accrochant par les mains à la chaîne pour se reposer, ne pouvant dormir que debout, et réveillés à chaque instant par l'étranglement du carcan; quelques-uns ne se réveillaient pas.


Commeil allait saisir ce barreau, une main sortant brusquement de l'ombre s'abattit sur son bras, il se sentit vivement repoussé par le milieu de la poitrine, et une voix enrouée lui dit sans crier:
—Il y a un cab. En même temps il vit une fille pâle debout devant lui.



Une fois, comme il était assis, les deux genoux l'un contre l'autre et l'oeil presquefermé,
dans une posture d'abattement, sa fille se risqua à lui dire:
-Mon père, est-ce que vous en voulez toujours autant?  Elle s'arrêta, n'osant aller plus loin.



 
Le père Gillenormand, stupéfait, ouvrit la bouche, étendit les bras, essaya de se lever, et avant qu'il eût pu prononcer un mot, la porte s'était refermée et Marius avait disparu.


LIVRE NEUVIÈME—OU VONT-ILS?

Le matin de ce même jour, seul levé dans la maison, et se promenant dans le jardin avant que les volets de Cosette fussent ouverts, il avait aperçu tout à coup cette ligne gravée sur la muraille, probablement
avec un clou:
 16, rue de la Verrerie.
Cela était tout récent, les entailles étaient blanches dans le vieux mortier noir, une touffe d'ortie au pied du mur était poudrée de fin plâtre frais.




Au milieu de ces préoccupations, il s'aperçut, à une ombre que le soleil projetait, que quelqu'un
venait de s'arrêter sur la crête du talus immédiatement derrière lui. Il allait se retourner, lorsqu'un papier plié en quatre tomba sur ses genoux, comme si une main l'eût lâch au-dessus de sa tête. Il prit le papier, le déplia et y lut ce mot écrit en grosses lettres au crayon: DÉMÉNAGEZ.

LIVRE DIXIÈME—LE 5 JUIN 1832

Le cortége chemina, avec une lenteur fébrile, de la maison mortuaire par les boulevards jusqu'à
la Bastille. Il pleuvait de temps en temps; la pluie ne faisait rien à cette foule.



Des jeunes gens, aux acclamations de la foule, s'attelèrent et se mirent à traîner Lamarque dans le corbillard par le pont d'Austerlitz et Lafayette dans un fiacre par le quai Morland.



Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, une vingtaine de jeunes gens, à barbes et à cheveux longs, entraient dans un estaminetet en ressortaient un moment après, portant un drapeau tricolore horizontal couvert d'un crêpe et ayant à leur tête trois hommes armés, l'un d'un sabre, l'autre d'un fusil, le troisième d'une pique.


Là, devant les portes, des jeunes gens debout sur des bornes distribuaient des armes.



LIVRE ONZIÈME
L'ATOME FRATERNISE AVEC L'OURAGAN


Il jeta sa branche fleurie sur le pavé, et cria;
—Mère chose, je vous emprunte votre machin. Et il se sauva avec le pistolet.
 


Gavroche, dédaigneux, se borna pour toute représaille, à soulever le bout de son nez avec
son pouce en ouvrant sa main toute grande.
La chiffonnière cria:
-Méchant va-nu-pattes !


 
Le petit Gavroche marchait en avant avec ce chant à tue-tête qui faisait de lui une espèce de
clairon. Il chantait :
Voici la lune qui paraît,
Quand irons-nous dans laforêt?
Demandait Charlot à Charlotte.
Tou tou tou
Pour Chatou.
JeD'ai qu'un Dieu, qu'un roi, qu'unliardetqu'unebotte.


LIVRE DOUZIÈME—CORINTHE

 

C'est là qu'étaient la rue de la Chanvrerie, que les anciens titres écrivent Chanverrerie, et
le cabaret célèbre appelé Corinthe.


Et ils s'attablèrent.
Le cabaret était vide; il n'y avait qu'eux deux.
Gibelotte, reconnaissant Joly et Laigle, mit
une bouteille de vin sur la table.

—Merci, monsieur, dit le petit garçon.
—Comment t'appelles-tu? demanda Laigle.
—Navet, l'ami à Gavroche.
—Reste avec nous, dit Laigle.
—Déjeune avec nous, dit Grantaire.
L'enfant répondit :
—Je ne peux pas, je suis du cortège, c'est
moi qui crie à bas Polignac.


Cependant,en quelques minutes,vingt barres de fer avaient été arrachées de la devanture
grillée du cabaret, dix toises de rue avaient été dépavées; Gavroche et Bahorel avaient saisi au
passage et renversé le haquet d'un fabricant de chaux appelé Anceau, ce haquet contenait trois
barriques pleines de chaux qu'ils avaient placées sous des piles de pavés; ...



Le fouillage terminé, on redressa Javert, lui noua les bras derrière le dos et on l'attacha
au milieu de la salle basse à ce poteau célèbre qui avait jadis donné son nom au cabaret. Gavroche, qui avait assisté à toute la scène et tout approuvé d'un hochement de tête silencieux, s'approcha de Javert et lui dit:  - C'est la souris qui a pris le chat. 



Enjolras ne quitta pas la montre des yeux; il laissa passer la minute, puis il remit la montre
dans son gousset. Cela fait, il prit par les cheveux Le Cabuc, qui se pelotonnait contre ses genoux en hurlant, et lui appuya surl'oreille le canon de son pistolet. Beaucoup de ces hommes intrépides, qui étaient si tranquillement entrés dans la plus effrayante des aventures.



LIVRE QUATORZIÈME
LES GRANDEURS DU DÉSESPOIR



Marius était entré dans la salle basse, et y avait pris le baril de poudre, puis il avait profité
de la fumée et de l'espèce de brouillard obscur qui emplissait l'enceinte retranchée, pour se glisser le long de la barricade jusqu'à cette cage de pavés où était fixée la torche. En arracher la torche, y mettre le baril de poudre, pousser la pile de pavés sous le baril, qui s'était sur-le-champ défoncé, avec une sorte d'obéissance terrible, tout cela avait été pour Marius le temps de se baisser et de se relever; et maintenant tous, gardes nationaux, gardes municipaux, officiers, soldats, pelotonnés à l'autre extrémité de la barricade, le regardaient avec stupeur le pied sur les.pavés, la torche à la main, son fier visage éclairé par une résolution fatale, penchant la flamme de la torche vers ce monceau redoutable où l'on distinguait  le baril de poudre brisé, et poussant ce cri terrif-iant: Allez-vous-en, ou je fais sauter la barricade

Marius entrevit une tête pâle qui se dressait vers lui et qui lui dit:
—Vous ne me reconnaissez pas?
—Non.
-Éponine.
Marius se baissa vivement. C'était en effet cette malheureuse enfant. Elle était habillée en
homme.


Sonntag, 26. Dezember 2021

Das Geheimnis der Mumie von A. Niemann illustriert von Johannes Gehrts

 Johannes Gehrts, auch Jochen Gehrts (* 26. Februar 1855 in St. Pauli; † 5. Oktober 1921 in Düsseldorf), war deutscher Maler, Buchillustrator und Kostümbildner. 

Gehrts besuchte die Kunstakademie in Weimar von 1873 bis 1876 und wurde u. a. von Albert Baur unterrichtet. Johannes Gehrts lebte und lehrte ab 1884 in Düsseldorf. Er gehörte der Düsseldorfer Malerschule an.

Auf der III. Internationalen Ausstellung von Aquarellen, Pastellen, Handzeichnungen und Radierungen in Dresden 1892 stellte er vier Bilder aus: „Im öden Moor“, „Auf der Fährte des Drachen“, „Grimme Feinde“ und „Nach schwerem Kampf“. Gehrts gilt als bedeutender Buchillustrator des 19. Jahrhunderts. Viele seiner Bilder wurden in der Gartenlaube und in den Fliegenden Blättern gedruckt.Er illustrierte Bücher zu germanischen Heldensagen, Marine- und Piratengeschichten, Reiseabenteuerromanen und Märchen. Die Gemälde und Illustrationen zu Heldensagen, Mythologie und Volksleben der Germanen trugen ihm den Spitznamen „Germanen-Gehrts“ ein.

 

 

 


Psammetichs Einzug in Theben (Frontispiz)


 

Amasis im Wettkampfe mit dem Prinzen Necho



Agesilaos und Meheddit


Das Ende des Seeräubers



Der Überfall der Skythen


Der Pharao und der Löwe



Der Spruch der Sibylle


Der Pharao in der Skythenschlacht



Der Verrat des Necho


Der Tod des Tanyorasses



Der Tod des Verräters


Amasis' Einzug in Theben



Die Erstürmung von Berenike


 
Die Schleuderer in der Pauontschlacht
 


Amonorythius auf der Flucht vor Amasis


Die Hellenen im Kampfe mit den Kriegselefanten


 
Amasis' Tod